En vacances
Pour ce dernier article avant les vacances, je souhaite remercier tous ceux et celles qui tous les 15 de chaque mois sont venus lire les infos numériques de la DDEC d’Indre-et-Loire. Alors voilà un article un peu plus long, mais plus de temps pour le lire. Bonnes vacances à tous et toutes !
Après une tentative de suicide, Priscille Deborah, artiste peintre, a perdu ses jambes et son bras droit. Aujourd’hui, elle vit avec une prothèse bionique qu'elle contrôle par la pensée.
La technologie révolutionnaire a été développée il y a vingt ans aux États-Unis. Elle consiste à récupérer les nerfs encore intacts sectionnés au moment de l'amputation du bras qui commanderont la prothèse. Quand elle veut ouvrir la main de sa prothèse, elle pense dans sa tête "ouvrir la main", le cerveau envoie une décharge électrique au nerf radial. Le nerf d'ouverture de la main. Le muscle se contracte. Le capteur relié au muscle se déclenche et la main de la prothèse s'ouvre.
Cela a nécessité un long travail de rééducation. Elle a dû tout ré-apprendre comme un enfant.
Actualités
Ça se passe en septembre 2021
Canope Tours : Retrouver les ateliers, webinaires… sur le site
Congrès Big Data Paris : sommet sur le Big Data. Dates : les 28 et 29 septembre 2021. Site : bigdataparis.com
AI Paris : grand congrès professionnel consacré à l’Intelligence Artificielle. Dates : les 28 et 29 septembre 2021. Site : aiparis.fr
Sport Unlimitech Le 1er festival européen de la sport tech 23 au 24 septembre, Lille https://www.sportunlimitech.com/programme
L’outil du mois : StoryJumper.
Créer des livres d’histoires en classe
StoryJumper est un service en ligne qui permet de créer facilement de beaux livres d’histoires avec vos élèves. Des livres multimédias que l’on peut consulter en ligne gratuitement ou faire imprimer pour quelques euros et obtenir ainsi un beau livre en papier.
Education digitale
Pas toujours si simple de démocratiser les usages du numérique, de les rendre compréhensibles et accessibles par tous et toutes.
Éducation Digitale accompagne et forme les professionnels de l’enseignement à la prise en main de solutions numériques et au développement de nouveaux usages.
Les ateliers réalisés par Education Digitale permettent de comprendre les enjeux de ces technologies, les pédagogies associées ainsi que les différentes méthodes d’apprentissage liées à ces solutions.
Education digitale produit également des activités ludiques et immersives à destination des élèves qui permettent de développer les compétences à acquérir durant leur cursus scolaire.
A découvrir : https://www.educationdigitale.com/
Les 4 astuces pour transformer un site en applis
Cette astuce ne transforme pas vraiment une page internet en appli. Mais c’est super pratique !
1- Allez sur le site internet souhaité avec Chrome.
2- Connectez-vous à votre compte sur le site souhaité.
3- Effleurer les points en haut à droite de l’écran et cliquer sur “Ajouter à l’écran d’accueil”.
4- Une icône apparaît. Faites un appui prolongé pour déplacer l’icône au bon endroit sur votre écran.
Les podcasts du mois
Le Podcast D Z’écoles - Edouard Vincent
Dans ce podcast, Edouard vous parle de pédagogie, de numérique éducatif et aussi de son quotidien en classe et à l’école. Il aborde également son métier de formateur et ses outils pour être productif.
La chronique de l'Enseignement catholique (RCF) : La classe flexible
Matériel : la boombox de JBL
L’été approche ! JBL fabrique de grosses enceintes du type boombox pour faire la fête sur la plage. Là JBL ajoute une prise guitare et un micro. Prêt pour un karaoké ? L’enceinte pèse 7,5 kg et coûte environ 300 €. Avec son micro sans fil (bonne idée) pourquoi ne pas détourner cet objet pour faire cours en extérieur. Sa durée d’utilisation sur batterie est d’environ 6 heures.
L’interview de juillet/août : Séverine Haudebourg
Dernièrement, vous avez partagé ce tweet.
D’où vous est venu cet intérêt pour le numérique en éducation ?
Par des rencontres je pense : sans doute cela a débuté par celle de François Lamoureux, il y a bien longtemps maintenant (je fais partie des chanceuses qui l’ont vu en classe). Il faut dire aussi que je suis dans le département de Marie Soulié et de Bruno Vergnes. Des figures bien ancrées dans cette culture numérique. L’intérêt a grandi ensuite par envie (de m’auto-former) et par nécessité (on vit dans un monde numérique). Cela fait donc partie intégrante de ma vie personnelle et professionnelle. Twitter a fait le reste.
Pourquoi un livre sur l’apprentissage de la robotique ?
Apprentissage de la programmation de robots plutôt. Et même robots de sol pour cet ouvrage. Parce que j’ai réalisé en classe à quel point cela apportait aux élèves en développement de compétences scolaires et extra-scolaires. Je suis aussi convaincue que les enseignant·e·s de maternelle n’osent pas toujours suffisamment. J’ai le sentiment qu’ils se sentent parfois illégitimes par rapport à ceux d’élémentaire. Alors qu’il y a tellement à faire dès la maternelle ! On entend régulièrement qu’il faut se faire confiance et faire confiance aux enfants. Cependant les élèves de maternelle se retrouvent souvent face à des activités prémâchées, faciles à réaliser. On peut même dire faciles à consommer. Je crois, au contraire, qu’il ne faut pas hésiter à aller davantage dans la complexité. C’est elle qui suscite le besoin d’apprendre et de savoir-faire quelque chose en particulier. En CP, c’est un peu différent, mais c’est un niveau qui peut être envahi par les automatismes et les rituels (avec la lecture notamment). Là encore, le temps de la complexité et de ses richesses peut faire défaut. Pour ma part, j’ai été tellement surprise et épatée de voir mes élèves s’approprier naturellement les robots, résoudre des problèmes complexes, acquérir des compétences exigeantes, que j’ai souhaité témoigner de ce vécu de classe et donner envie à des collègues de se lancer ou bien d’aller encore plus loin dans leurs pratiques !
Pour démarrer un projet robotique avec ses élèves, par quoi commencer ?
Se faire plaisir ?Peu importe si des collègues se lancent au départ par effet de mode, ils seront vite pleinement convaincus par l’intérêt de ces machines pour de nombreux apprentissages.
Y a-t-il des compétences à avoir pour mener de tels projets ?
Pour les enseignant·e·s ? J’ai déjà répondu : non, si ce n’est la curiosité et l’envie d’aborder la programmation en classe. Mon ouvrage est très progressif et peut se lire comme un guide très concret. Pour celles et ceux qui en veulent « plus », je propose en parallèle de nombreuses situations et exemples de projets qui sont ancrés dans divers domaines disciplinaires (langage, littérature, mathématiques, art, EPS…) afin de vivre autrement la programmation à l’école.Pour les élèves ? Beaucoup de compétences acquises dans divers domaines seront remobilisées et ensuite… les autres s’acquièrent toutes seules ou presque ! En manipulant et en se confrontant à des problèmes à résoudre (c’est cela la programmation finalement), les élèves gagnent rapidement en maîtrise et en connaissances programmatiques et robotiques.
Y a-t-il un matériel à privilégier ?
Il y a pléthore de robots de sol désormais. Certains sont plus ou moins intéressants et adaptés aux objectifs de classe. Je crois qu’il faut cependant se méfier des robots un peu gadgets et miser sur des valeurs sûres qui ont été pensées pour le milieu scolaire. Les BeeBot/Bluebot sont les plus répandus, les plus polyvalents et sont à prix abordable. Avec des plus grands, Thymio est un excellent choix.
Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?
Les plus connues font parfaitement le « job » (elles sont listées dans l’ouvrage), je vais donc en profiter pour parler de découvertes que je dois à Claire Lommé et Monique Ducroux : il s‘agit des deux applis québécoises « Coucou et Alice et les merveilleux ». Elles apportent un petit vent frais et décalé. J’aime bien. La programmation n’a pas vocation à être ennuyeuse !
Retrouvez Séverine
Twitter : https://twitter.com/SeveHdbrg
Lien vers le livre :https://materiel-educatif.nathan.fr/dme/severine-haudebourg