15/07/2021

Actualités numériques - juillet/août 2021

En vacances

Pour ce dernier article avant les vacances, je souhaite remercier tous ceux et celles qui tous les 15 de chaque mois sont venus lire les infos numériques de la DDEC d’Indre-et-Loire. Alors voilà un article un peu plus long, mais plus de temps pour le lire. Bonnes vacances à tous et toutes !


La première artiste bionique française

Après une tentative de suicide, Priscille Deborah, artiste peintre, a perdu ses jambes et son bras droit. Aujourd’hui, elle vit avec une prothèse bionique qu'elle contrôle par la pensée.

La technologie révolutionnaire a été développée il y a vingt ans aux États-Unis. Elle consiste à récupérer les nerfs encore intacts sectionnés au moment de l'amputation du bras qui commanderont la prothèse. Quand elle veut ouvrir la main de sa prothèse, elle pense dans sa tête "ouvrir la main", le cerveau envoie une décharge électrique au nerf radial. Le nerf d'ouverture de la main. Le muscle se contracte. Le capteur relié au muscle se déclenche et la main de la prothèse s'ouvre.


Cela a nécessité un long travail de rééducation. Elle a dû tout ré-apprendre comme un enfant.




Actualités

Ça se passe en septembre 2021 

  • Canope Tours : Retrouver les ateliers, webinaires… sur le site

  • Congrès Big Data Paris : sommet sur le Big Data. Dates : les 28 et 29 septembre 2021. Site : bigdataparis.com

  • AI Paris : grand congrès professionnel consacré à l’Intelligence Artificielle. Dates : les 28 et 29 septembre 2021. Site : aiparis.fr

  • Sport Unlimitech Le 1er festival européen de la sport tech 23 au 24 septembre, Lille https://www.sportunlimitech.com/programme 


L’outil du mois : StoryJumper. 

Créer des livres d’histoires en classe

StoryJumper est un service en ligne qui permet de créer facilement de beaux livres d’histoires avec vos élèves. Des livres multimédias que l’on peut consulter en ligne gratuitement ou faire imprimer pour quelques euros et obtenir ainsi un beau livre en papier.

https://www.storyjumper.com/ 

Education digitale

Pas toujours si simple de démocratiser les usages du numérique, de les rendre compréhensibles et accessibles par tous et toutes.



Éducation Digitale accompagne et forme les professionnels de l’enseignement à la prise en main de solutions numériques et au développement de nouveaux usages.


Les ateliers réalisés par Education Digitale permettent de comprendre les enjeux de ces technologies, les pédagogies associées ainsi que les différentes méthodes d’apprentissage liées à ces solutions.


Education digitale produit également des activités ludiques et immersives à destination des élèves qui permettent de développer les compétences à acquérir durant leur cursus scolaire.


A découvrir : https://www.educationdigitale.com/


Les 4 astuces pour transformer un site en applis

Cette astuce ne transforme pas vraiment une page internet en appli. Mais c’est super pratique !

1- Allez sur le site internet souhaité avec Chrome.

2- Connectez-vous à votre compte sur le site souhaité.

3- Effleurer les points en haut à droite de l’écran et cliquer sur “Ajouter à l’écran d’accueil”.

4- Une icône apparaît. Faites un appui prolongé pour déplacer l’icône au bon endroit sur votre écran.

Les podcasts du mois

Le Podcast D Z’écoles - Edouard Vincent

Dans ce podcast, Edouard vous parle de pédagogie, de numérique éducatif et aussi de son quotidien en classe et à l’école. Il aborde également son métier de formateur et ses outils pour être productif.



La chronique de l'Enseignement catholique (RCF) : La classe flexible


Matériel : la boombox de JBL

L’été approche ! JBL fabrique de grosses enceintes du type boombox pour faire la fête sur la plage. Là JBL ajoute une prise guitare et un micro. Prêt pour un karaoké ? L’enceinte pèse 7,5 kg et coûte environ 300 €. Avec son micro sans fil (bonne idée) pourquoi ne pas détourner cet objet pour faire cours en extérieur. Sa durée d’utilisation sur batterie est d’environ 6 heures.

L’interview de juillet/août : Séverine Haudebourg

cogiteuse

Très investie elle réfléchit beaucoup à son travail… En même temps, ses pensées et ses préoccupations peuvent parfois l’empêcher de vivre pleinement ce qui se passe au moment présent.
Professeure des écoles, également directrice de son établissement situé dans les Pyrénées Atlantiques, au pied des montagnes, elle est tournée vers les pratiques coopératives et celles qu’on appelle « innovantes » (terme discutable). Elle enseigne en maternelle depuis de nombreuses années et y développe notamment une culture numérique. Elle essaie de faire évoluer son enseignement au bénéfice des élèves, mais aussi de collègues en tant que formatrice (et oui elle est aussi titulaire du CAFIPEMF). Fondamentalement curieuse et en quête de faire toujours mieux, elle répond à mes questions...

Dernièrement, vous avez partagé ce tweet.


D’où vous est venu cet intérêt pour le numérique en éducation ?

Par des rencontres je pense : sans doute cela a débuté par celle de François Lamoureux, il y a bien longtemps maintenant (je fais partie des chanceuses qui l’ont vu en classe). Il faut dire aussi que je suis dans le département de Marie Soulié et de Bruno Vergnes. Des figures bien ancrées dans cette culture numérique. L’intérêt a grandi ensuite par envie (de m’auto-former) et par nécessité (on vit dans un monde numérique). Cela fait donc partie intégrante de ma vie personnelle et professionnelle. Twitter a fait le reste.

 


Pourquoi un livre sur l’apprentissage de la robotique ?

Apprentissage de la programmation de robots plutôt. Et même robots de sol pour cet ouvrage. Parce que j’ai réalisé en classe à quel point cela apportait aux élèves en développement de compétences scolaires et extra-scolaires. Je suis aussi convaincue que les enseignant·e·s de maternelle n’osent pas toujours suffisamment. J’ai le sentiment qu’ils se sentent parfois illégitimes par rapport à ceux d’élémentaire. Alors qu’il y a tellement à faire dès la maternelle ! On entend régulièrement qu’il faut se faire confiance et faire confiance aux enfants. Cependant les élèves de maternelle se retrouvent souvent face à des activités prémâchées, faciles à réaliser. On peut même dire faciles à consommer. Je crois, au contraire, qu’il ne faut pas hésiter à aller davantage dans la complexité. C’est elle qui suscite le besoin d’apprendre et de savoir-faire quelque chose en particulier. En CP, c’est un peu différent, mais c’est un niveau qui peut être envahi par les automatismes et les rituels (avec la lecture notamment). Là encore, le temps de la complexité et de ses richesses peut faire défaut. Pour ma part, j’ai été tellement surprise et épatée de voir mes élèves s’approprier naturellement les robots, résoudre des problèmes complexes, acquérir des compétences exigeantes, que j’ai souhaité témoigner de ce vécu de classe et donner envie à des collègues de se lancer ou bien d’aller encore plus loin dans leurs pratiques !

 

Pour démarrer un projet robotique avec ses élèves, par quoi commencer ?

Se faire plaisir ? 
Non, vraiment, je crois qu’hormis les impondérables liés à la prise en main du robot, tout est possible, et c’est cela qui est intéressant ! On peut travailler en programmation de manière décrochée, ponctuelle ; ou bien se lancer dans un projet interdisciplinaire de plus ou moins grande envergure, dans une tâche complexe... Tout dépend de la classe, du matériel à disposition, du temps qu’on souhaite y consacrer, des objectifs fixés, etc. C’est pour cela d’ailleurs que j’indique dans mon tweet que cet ouvrage se veut flexible et créatif. Il s’adresse aussi bien aux enseignant·e·s qui débutent avec des robots qu’à celles et ceux qui souhaitent aller bien plus loin que les seuls exercices d’« application ». J’aime assez l’idée que les robots permettent de travailler autrement les compétences scolaires (langagières, logiques, algorithmiques, mathématiques), mais également bien d’autres compétences liées à la concentration, la persévérance, la méthodologie, la créativité, la coopération, la collaboration, l’écoute, le respect…

Peu importe si des collègues se lancent au départ par effet de mode, ils seront vite pleinement convaincus par l’intérêt de ces machines pour de nombreux apprentissages.

Y a-t-il des compétences à avoir pour mener de tels projets ? 

Pour les enseignant·e·s ? J’ai déjà répondu : non, si ce n’est la curiosité et l’envie d’aborder la programmation en classe. Mon ouvrage est très progressif et peut se lire comme un guide très concret. Pour celles et ceux qui en veulent « plus », je propose en parallèle de nombreuses situations et exemples de projets qui sont ancrés dans divers domaines disciplinaires (langage, littérature, mathématiques, art, EPS…) afin de vivre autrement la programmation à l’école.

Pour les élèves ? Beaucoup de compétences acquises dans divers domaines seront remobilisées et ensuite… les autres s’acquièrent toutes seules ou presque ! En manipulant et en se confrontant à des problèmes à résoudre (c’est cela la programmation finalement), les élèves gagnent rapidement en maîtrise et en connaissances programmatiques et robotiques.

 

Y a-t-il un matériel à privilégier ?

Il y a pléthore de robots de sol désormais. Certains sont plus ou moins intéressants et adaptés aux objectifs de classe. Je crois qu’il faut cependant se méfier des robots un peu gadgets et miser sur des valeurs sûres qui ont été pensées pour le milieu scolaire. Les BeeBot/Bluebot sont les plus répandus, les plus polyvalents et sont à prix abordable. Avec des plus grands, Thymio est un excellent choix.

 

Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?

Les plus connues font parfaitement le « job » (elles sont listées dans l’ouvrage), je vais donc en profiter pour parler de découvertes que je dois à Claire Lommé et Monique Ducroux : il s‘agit des deux applis québécoises « Coucou et Alice et les merveilleux ». Elles apportent un petit vent frais et décalé. J’aime bien. La programmation n’a pas vocation à être ennuyeuse !

 

Retrouvez Séverine

Twitter : https://twitter.com/SeveHdbrg

Lien vers le livre :https://materiel-educatif.nathan.fr/dme/severine-haudebourg


15/06/2021

Actualités numériques - juin 2021

Comment discuter avec Albert Einstein sur internet ?

En 1921, le célèbre scientifique Albert Einstein remportait le prix Nobel pour ses découvertes en physique théorique. 

Et pour célébrer le centenaire de cet événement historique que la firme néo-zélandaise UneeQ a mis au point un clone virtuel d'Einstein avec l’aide de l’université Hébraïque de Jérusalem, un établissement que le scientifique allemand a contribué à fonder.

Si vous souhaitez échanger avec ce clone, il faudra utiliser la langue de Shakespeare.


Actualités

Ça se passe en juillet/août 2021 

  • Canope Tours : Retrouver les ateliers, webinaires… sur le site

  • 15 et 16 juillet : West Web Valley
    Les rockstars du digital vous donnent rendez-vous tous les étés durant les Vieilles Charrues. C’est un parfum de SXSW (Austin) qui souffle en Bretagne…


L’outil du mois : Scribzee

Cette appli permet de stocker ses notes, ses cours et de les classer pour réviser ultérieurement à tout moment et en tout lieu.


Les 4 astuces pour partager sur Pinterest

Pinterest est une sorte de moteur de recherches permettant de partager des liens via des images. Pour être efficace, il faut partager une image avec un texte d’env. 300 mots et un lien vers un site.


1- créer un premier tableau

Rendez-vous sur www.pinterest.fr et cliquer sur “Log In”. Vous allez devoir choisir 5 thèmes. Une fois votre compte créé, cliquer sur son avatar, en haut à droite de la page d’accueil, puis sur le bouton “+” sous votre nom. Cliquer sur “Tableau”. Nommer le tableau avec un intitulé générique afin de pouvoir créer des sous-catégories.

Cliquer ensuite sur “Accueil” et partir à la recherche d’images.


2- Trouver du contenu

Pour commencer, vous n’êtes pas obligé de mettre en ligne des images. Créer des collections thématiques et enregistrer des images. Taper le mot dans la barre de recherche. Sélectionner une image pour découvrir le contenu. Puis épingler la dans votre tableau. Ensuite cliquez sur “Plus d’idées” pour trouver encore plus de photos.


3- Ajouter des rubriques thématiques

Cliquez sur “enregistrer” pour épingler un tableau. Allez dans votre profil, puis cliquez sur un tableau, puis sur “+” et ajoutez un “sous-tableau”.


4- Organiser vos épingles

Cliquez de nouveau sur l’épingle “pintée” à l’étape précédente, puis sur l’icône “Crayon” à droite de l’image. Vous pouvez modifier l’organisation et ajouter une note à vous-même. Cliquez sur “Commentaires” et partager l’information ou rédiger un message à l’auteur de la photo.


Le podcast du mois

EdTech France Le Podcast

EdTech France, c'est le podcast qui met en avant les initiatives des entrepreneurs français qui ont décidé de rendre la technologie utile à l’éducation et à la formation.


La 1er saison 2019/2020 est animée par Rémy Challe, Directeur Général d'EdTech France.


2ème saison 2021, est animée par Anne-Charlotte Monneret, Déléguée Général Edtech France et ceux qui font la Edtech. (Entrepreneurs, entreprises (DRH, DLM), associations, K12, enseignement supérieur, média...)


Edtech France est l’association qui fédère les entrepreneurs français de la filière EdTech. A travers cette série d'interviews, nous vous éclairons sur les défis de l’éducation et de la formation à l’ère du numérique, ou comment la technologie et l’innovation pédagogique peuvent enrichir l’expérience de l’apprenant comme celle du formateur.


Avec plus de 400 entreprises innovantes, la France est l’un des écosystèmes EdTech les plus dynamiques d’Europe. Pour en découvrir les principaux acteurs et les grands enjeux, nous vous proposons une véritable immersion au coeur de l’écosystème EdTech, au travers d’une série de rencontres et de témoignages d’entrepreneurs, de formateurs, d’universitaires, d’influenceurs, d’enseignants ou de professionnels du digital learning…


Découvrez leurs parcours, réussites, échecs et leurs visions de la transformation des pédagogies et des modes d’apprentissage. 



Matériel 

Le chargeur Omnia Mix PA-B3 - env. 50 €

Ce chargeur est fiable et compact. Il remplace une bonne partie des câbles d’alimentation qui encombrent nos bureaux. Il est compatible iPhone, Android et même de nombreux PC et MAc pourvu qu’ils soient équipés d’un port USB-C. Il est capable d’alimenter deux appareils !

Attention ! Vous devez posséder les câbles, car il est fourni sans câble.

L’interview de juin : Anne Rodde

Curieuse
C'est parce qu'elle est curieuse qu'elle est constamment à la recherche d'outils pour répondre aux différents problèmes que l'on peut rencontrer dans sa pratique de classe, dans sa vie professionnelle.

Vous définissez, sur Twitter, comme #CouteauSuisse de la pédagogie, du numérique & compagnie. Pourquoi ?

Après avoir enseigné pendant plus de 10 ans tout en changeant de niveau tous les deux ans, j'occupe aujourd'hui un poste pour lequel je suis en charge du numérique pour les établissements, de l'animation pédagogique mais également de la communication. 

 

 

D’où vous est venu cet intérêt pour le numérique en éducation ?

Lorsque j'ai débuté, je n'avais rien dans ma classe, juste un rétro projecteur ! Compléter une carte de géo sur un rétro ça va un moment, rapidement j'ai investi dans du petit matériel pour répondre à mes besoins dans ma pratique de classe : un pico projecteur, un vieux pc, par ci, par là, un scanner, un mp3. Puis avec mes collègues nous avons eu la chance d'avoir une classe mobile et enfin des TBI. 

Grâce à ces outils j'ai pu faire partie de groupes d'enseignants qui partageaient des contenus, créations, qui se questionnaient sur les outils numériques et leurs usages. Comment peut-on ne pas avoir d'intérêt lorsque l'on a un réseau aussi riche !

 

 

En quoi consiste votre rôle dans votre diocèse ?

J'ai passé 5 années avec un mi-temps référent numérique et l'autre mi-temps en classe. Pour cette fonction j'avais/j'ai vraiment à cœur d'accompagner les enseignants, de leur montrer tous les bénéfices de tels outils pour eux mais également pour leurs élèves ! D'où les ateliers de prises en main les mercredis après-midi, des journées type forum numérique où chacun peut trouver ce qu'il cherche mais également découvrir de nouveaux outils et échanger avec des experts ! Chaque mois ils reçoivent une Newsletter TICE pour alléger leur veille aussi. Sans oublier, la co-animation en classe pour des ateliers de robotique par exemple.

Depuis la rentrée, je suis passée à temps plein avec la création d'un Pôle Pédagogie et éducation où j'endosse le rôle d'animatrice. Nous avons réuni tous les membres aux services des établissements et surtout des enseignants, ce qui rend notre action commune encore plus forte.

Enfin, j'ai également en charge  la communication de l'enseignement catholique de nos deux Diocèses. Nous mettons en avant ce qui se passe dans les établissements et nous mettons également à disposition des supports, ressources pour l'organisation de leurs portes ouvertes.

 

Où trouvez-vous vos idées pour votre lettre info ?

Cela fait plus de 10 ans que je côtoie ce monde du numérique, on peut désormais dire que j'ai la chance d'avoir un très bon réseau. 😊 

 

Vous avez, cette année, organisé une rencontre numérique. Qu’est-ce que cela à apporter aux visiteurs ?

Hier une enseignante installait les productions plastiques de ses élèves en vue d'une exposition. Elle m'a dit : "J'ai suivi une formation en janvier, du coup je vais mettre les voix des élèves pour chaque dessin".

Ou encore, une enseignante spécialisée souhaite filmer le fonctionnement d'une classe ULIS : "J'ai utilisé les outils que l'on nous a présentés en janvier."

Voilà ce que ça a apporté ! 

 

Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?

Impossible à dire. Il y en a trop !


Où peut-on vous retrouver sur l’Internet ? 

Partout et nulle part mais je veille ;-)


15/05/2021

Actualités numériques - mai 2021

Apprendre, demain, se fera sur Maars

“Maars est un mouvement qui a pour vocation d’aider chaque personne à trouver sa voie, à libérer son potentiel et à devenir une meilleure version d’elle-même.”



Comment faire du développement personnel et professionnel un levier de performance individuel et collectif ? Comment devenir de meilleures personnes, plus attentionnées, plus compréhensives, plus motivées... toujours en mouvement. 


Pour nous aider à avoir un impact positif et durable sur notre vie, et sur celle des autres, voici une application complète tout-en-un qui comprend tout le contenu dont nos utilisateurs ont besoin à tous les moments de leur vie. Une sorte de coach personnel numérique toujours présent à tout moment.


L’application n’est pas encore fonctionnelle. Il faut s’inscrire pour être là lors du lancement.


https://www.maars.cc/


Actualités

Ça se passe en juin 2021 

  • Canope Tours : Retrouver les ateliers, webinaires… sur le site


L’outil du mois : la Digitale

Ce sera plusieurs outils en un avec la Digitale. Le projet de La Digitale se veut citoyen et responsable. Les outils proposés sont pédagogiques, simples, libres, transparents et écologiques.

Il y ait proposé des applis en ligne telles que Digiscreen, Digipad, Digidoc…, des applis à installer telles que Digiquizz, Logomix… et même un système d’exploitation Edubox qui fonctionne sur RASPBERRY PI.



Les 4 livres pour comprendre l'IA

1- L’IA, avec ou contre nous ? 

C’est un livre à double facette. D’un côté est présenté le côté blanc de l’IA et de l’autre, le côté sombre. Ainsi on peut comprendre les avantages et les dangers de l’IA.


2- Les défis de l'intelligence artificielle - un reporter dans les labos de recherche

C’est une bande dessinée didactique. On y découvre l’intérêt de l’IA dans différents domaines : la santé, l’automobile… L’auteur tente de répondre à cette question : l’IA est-elle un danger pour l’homme ?


3- L'intelligence artificielle en action

Dans ce livre on découvre à quoi sert vraiment l’intelligence artificielle de façon claire et précise.


4- Géopolitique de l'intelligence artificielle

Il s’agit d’un essai. Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, répond à des questions stratégiques telles que “Qu'est-ce que l'IA ? Quel enjeu pour l'emploi ? La souveraineté appartient-elle désormais aux GAFA ou bien est-ce au contraire une opportunité pour les citoyens de s'émanciper ? Quelles conséquences géostratégiques?”


Le livre du mois

Les Robots et l'intelligence artificielle - Questions/Réponses - Doc dès 7 ans de Didier Roy, Pierre-Yves Oudeyer, Laurent Bazart


Qu'est-ce qu'un robot ? Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? Les robots sauvent-ils des vies ? Un robot a-t-il de la mémoire ? Les robots peuvent-ils apprendre à parler ? Un drone est-il un robot ? Les robots sont-ils aussi intelligents que nous ?


Autant de question que se posent les enfants (et les adultes, mais chut !) et ce livre a l’ambition d’y répondre.

Pierre-Yves Oudeyer et Didier Roy sont des chercheurs en informatique et en intelligence artificielle à l’Inria.


Ce qu’on retient de ce livre : Les robots et l’intelligence artificielle seront ce que les humains veulent qu’ils soient, ni plus ni moins. 


Retrouvez un article très intéressant  sur ce livre sur le site Ludomag.

Matériel 

Cube enregistrable Chatter Block

Voilà un outil original mélangeant le dé à 6 face avec l’audio. Sur chaque face, vous placez une image, un mot, un nombre… et vous enregistrez un son correspondant à l’image ou au mot.

C’est très intéressant, dès la maternelle, pour les élèves qui ne savent pas où prendre l’information.

Une idée de @MHMternelle1


L’interview de mai :  Perrine de Coëtlogon

Une ingénieure cultivée

 



Perrine de Coëtlogon cultive une culture numérique durable, pour en faire profiter les personnes et réussir la transformation numérique des institutions.

Après un cursus de droit et droit allemand, elle a été avocate au barreau de Paris avant d’arriver à Lille en 2009, où elle a trouvé un poste d’ingénieur d’études à l’université de Lille. Elle y est devenue partisane de l’open education puis experte des apports des technologies blockchain en contexte éducatif et pour le service public.


Vous êtes membres d’Open Education Global… De quoi s’agit-il ?



Il s’agit d’une association mondiale dont 220 établissements et institutions sont membres, issue de l’initiative du MIT Media Lab il y a 20 ans d’ouvrir ses contenus pédagogiques (OpenCourseWare). Quand nous nous réunissons en conseil d’administration, nous couvrons 23 fuseaux horaires, de Vancouver aux Iles Fidji! L’objet de l’association est d’offrir à un maximum de personnes un égal accès aux contenus éducatifs grâce à internet, à l’informatique et à un travail sur les droits d’auteur (les contenus peuvent être imprimés également bien entendu, quand c’est adapté). C’est comme un wikipedia des ressources universitaires. Des ressources pédagogiques labellisées par les enseignants-chercheurs, que l’on trouve sur internet, ou sur des sites dédiés et mis sous licence “Creative Commons”. Mais depuis longtemps déjà, le mouvement est bien connu et sa philosophie partagée par de nombreux enseignants de l’éducation nationale, comme le montre sesamath par exemple.

Quelles perspectives cela apporte-t-il à l’éducation ?

Lorsque l’enseignant crée son cours, il se sert des éléments qui lui ont été partagés et lui-même transmet son savoir avec des ressources pédagogiques. Grâce aux principes et au mouvement de l’éducation ouverte (ou open education, plus juste concernant ce dont je m’occupe), l’objectif est triple:

  1. lui faire prendre conscience que ces ressources qu’il utilise, créée et partage sont soumises à des droits d’auteur,
  2. savoir les identifier pour aller vers des réutilisations légales et maîtrisées,
  3. cultiver une culture du partage en ouvrant ses propres ressources éducatives et en co-construisant son cours avec ses élèves.
Un travail de recherche a été fait sur le mode d’appropriation des ressources par un GTnum du numerilab de l’éducation nationale, résumé ici.


Vous êtes le point contact français du Partenariat Européen de la Blockchain (European Blockchain Partnership). Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est une Blockchain ?

Les technologies blockchain nous parlent d’innover sur deux inventions humaines remarquables. Tout d’abord, les registres fiables, pérennes, rédigés par des tiers de confiance et gages de sécurité juridique. Les registres ont été à l’origine de la création de l’écriture et des chiffres. Avec la blockchain, il est question que ces registres (de l’état civil, du cadastre, des transactions financières, de marchandises dans un port maritime…) soient écrits et certifiés soit par de multiples parties prenantes (blockchain publique), soit par des personnes autorisées (blockchain de consortium, avec des sources authentiques), et consultables, soit par tout le monde (blockchain publique), soit à des tiers autorisés (blockchain de consortium).

L’autre invention humaine révolutionnée par les technologies blockchain est l’argent. On le voit bien en ce temps de pandémie et de confinement: les banques centrales peuvent en émettre plus qu’on ne le pensait. Le bitcoin a été créé pendant la crise financière de 2008 pour émettre de l’argent entre pairs.

Alors que l’informatique que nous utilisons aujourd’hui est plutôt constituée par des systèmes informatiques centralisés ou décentralisés, avec la blockchain, il est question de décentralisation maximale: le système informatique distribué, de pair à pair. Tous les ordinateurs / serveurs communiquent entre eux à tout moment, et le système conserve une trace de l’intégralité des échanges entre eux (transactions). Les données (y compris personnelles) restent à leur place, mais peuvent être partagées via leurs “empreintes digitales” (documents ou données chiffrées).

J’ai été juriste et inquiète des fraudes au droit d’auteur dans les réseaux pirates “de pair à pair”, où chacun partage sa bibliothèque de musique ou de films. Or avec les technologies blockchain et l’open education, je ne m’intéresse plus qu’à la nouvelle façon d’avoir des usages ouverts et légaux, qui veulent mieux reconnaître les auteurs, qu’ils soient auteurs de contenus éducatifs ou d'œuvres de l’esprit.

Travailler au sein du Partenariat Européen de la Blockchain permet d’utiliser des technologies durables et de travailler sur des solutions très intéressantes en matière de protection des données personnelles mais aussi comme nous le verrons, de modernisation des services de la scolarité.


En quoi cela est-il important de comprendre ce que c’est ?


C’est un peu comme s’intéresser à internet à l’époque du minitel. C’est l’avenir d’un web garant de l’unicité, de la certification de l’information. Cela permet d’apprivoiser l’intérêt de ces technologies en comprenant que dorénavant, il existe des moyens tout à fait intéressants et aboutis de réduire en quasi-totalité ou en totalité l’impact énergétique de la blockchain.

Quel impact peut-il y avoir pour l'École (de la maternelle à l’Enseignement supérieur) ?


Quand le monde de l’éducation et de la recherche, partout dans le monde, s’est intéressé à la blockchain, il a cherché quels étaient ses registres : le dossier scolaire, les diplômes, les compétences… L’idée globale est de trouver de nouvelles façons d’émettre et de partager toutes sortes d’“attestations vérifiables”, à un autre établissement, à un employeur, sur les réseaux sociaux... Nous travaillons sur “l’enveloppe” permettant de partager ces données. Pour qu’à tout moment de la vie, on puisse retrouver ses “acquis d’apprentissage”: formation initiale, continue, certificats de passages en entreprise. En ce moment à l’université de Lille, nous allons émettre en 2021 des attestations de réussite vérifiables pour la totalité des 80.000 étudiants, dans l’infrastructure européenne de service blockchain.


Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?


Mon appli préférée, c’est PlantNet : une appli collaborative pour identifier les plantes. Elle a été créée par le Cirad, l’INRAE, l’Inria, et l’IRD, elle est ouverte et compte des millions d’utilisateurs dans le monde.

15/04/2021

Actualités numériques - avril 2021

Les prochaines réunions seront virtuelles !

Microsoft proposera prochainement le service Mesh pour assister à des réunions de travail au travers d'un hologramme.





Avec ce système, la science-fiction c’est demain.  Microsoft propose à ses utilisateurs de vivre des « expériences partagées de n’importe où – sur n’importe quel appareil – grâce à des applications de réalité mixte » au travers de Mesh. Elle devra permettre à des personnes géographiquement éloignées de se réunir en « matérialisant » leurs interlocuteurs (ou elles-mêmes) par des avatars ou des hologrammes. Microsoft baptise cela « l’holoportation » !

Pour tirer le meilleur parti possible de la technologie de Mesh, il sera bon d’utiliser l’un des casques de réalité virtuelle de Microsoft…


A suivre donc...

Actualités

Ça se passe en mai 2021 

  • Canope Tours : Retrouver les ateliers, webinaires… sur le site


  • 27 avril 2021 : HumanTechDay - Tours
    L’objectif de cet événement majeur, organisé par le Conseil régional Centre-Val de Loire, est de valoriser les acteurs régionaux, dynamiser l’écosystème numérique et de faire rayonner les compétences de notre territoire au niveau national.


Les outils du mois : Amberscript

Transformez vos fichiers audio en texte !

J’ai testé dernièrement la transmission automatique d’une interview à l’aide d’Amberscript.




Comment cela fonctionne-t-il ?

Vous vous créez un compte sur le site. Vous déposez votre fichier sur la plateforme. Choisissez la langue. Vous attendez, environ 10 minutes, la transcription.

Il ne reste plus qu’à faire quelques corrections. Plus la qualité sonore du fichier est mauvaise, plus il y aura des erreurs dans la transcription. 

Le système est capable d’identifier des personnes différentes.

Il y a plusieurs options comme les indicateurs de temps, l’export en différents formats… et la transcription assistée par un opérateur (humain !).

Vous pouvez essayer gratuitement. Vous avez 30 minutes de transcription gratuite. Il existe différents tarifs : à la minute, à l’heure...

Les 4 astuces pour en faire plus avec son Drive

1- Autoriser la modification de fichiers hors ligne

Utilisez le navigateur Chrome. Puis allez dans votre Drive. Cliquez sur la roue crantée puis sur paramètres. Cliquez sur Mode hors connexion.

2- Sauvegarder les fichiers de votre PC (Windows).

Installez l’application Google Drive (Sauvegarde et synchronisation). Ouvrez l’explorateur de fichiers Windows. Faites un clic droit sur “Documents” puis sur “Propriétés”. Dans l’onglet “Déplacer” sélectionnez “Google Drive”. Validez. 

Vous pouvez faire la même chose avec les autres dossiers (bibliothèque).

C’est à peu près la même chose avec les outils Apple.


3- Gérer les autorisations et les notifications.

Dans les paramètres “internet” de Drive, vous pouvez gérer les applications. 

C’est là que vous pourrez déconnecter votre Drive et effacer les fichiers enregistrés.

Passez aux notifications pour recevoir ou non des alertes et des mails.


4- Synchroniser les données de votre téléphone.

Lancez l’appli “Drive”. Ouvrez le menu “paramètres” puis “Sauvegarde et réinitialisation”. Activez la commande “Sauvegarder sur Google Drive”. 

La liste de vos applications installées sera copiée et mise à jour ainsi que vos contacts…

Bien pratique quand on change de téléphone !

Le podcast du mois

Extra classe, le podcast du réseau Canopé

“Chaque semaine, retrouvez dans cet espace d’échanges entre pairs de nouveaux contenus audio numériques à écouter ou télécharger. Rendez-vous tous les mercredis pour notre émission « Les Énergies scolaires, le podcast de toutes les énergies qui font école ». Des membres de la communauté éducative y apportent leur témoignage, partagent leur expérience dans des récits immersifs de 7 minutes. Une fois par mois, nous nous entourerons d’experts et d’acteurs de terrain pour analyser ensemble les questions éducatives et pédagogiques qui vous animent dans « Parlons pratiques, l’émission des pratiques pédagogiques inspirantes », des interviews et tables rondes de 15 à 30 minutes."



Matériel : écran 2

Et pourquoi pas un deuxième écran ?

Un deuxième écran : l’essayer c’est l’adopter !

Travailler avec un deuxième écran, c’est avoir un écran plus grand, positionné à la bonne hauteur (surtout quand on travaille sur un ordinateur portable)... C’est pouvoir consulter une page et écrire sur une autre. C’est avoir son agenda à l'œil tout en travaillant. C’est aussi comparer deux tableaux de calculs. 

Mais pour que ce deuxième écran soit à la bonne hauteur et qu’il puisse s’adapter à votre environnement, il est plus qu’utile d’avoir un bras articulé. En effet, cela permet de bouger l’écran pour dégager l’espace, pour travailler debout… 

Donc avant d’acheter un deuxième écran, vérifier qu’il est possible de le fixer à un bras ou au mur.

L’interview d’avril avec Marie-Anne Dupuis

Marie-Anne Dupuis, PROF 

Marie-Anne Dupuis est professeur d’économie-gestion et DNL anglais en Lycée Professionnel depuis 15 ans. Elle est aussi accompagnatrice CARDIE.


Vous avez une chaîne Youtube, un site, un compte Twitter… C’est important pour vous de partager votre travail ?


Effectivement, j’ai une chaîne YouTube, un blog, un compte Twitter, un compte LinkedIn et pour moi c’est essentiel de partager. 

En fait, j’ai changé ma façon d’enseigner après avoir suivi un MOOC sur la classe inversée car je me questionnais sur la façon de rendre mes élèves plus acteurs de leur apprentissage et aussi plus autonomes. 

Quand j’ai vu que finalement le choix était le bon car mes élèves semblaient avoir plus d’envie, je me suis dit qu’il fallait que je partage au maximum pour faire évoluer les pratiques (tout en sachant pertinemment que je ne délivrais pas forcément LA solution mais des pistes envisageables et à tester). Partager c’est pour moi une évidence, un besoin, et même une énergie qui me booste. Car je reçois beaucoup de messages de remerciements ou de demandes d’aides et j’ai pu ainsi lancer des projets collaboratifs.


Comment mettez-vous en œuvre la classe inversée ?


Quand j’ai commencé à m’intéresser à la classe inversée, j’ai suivi les conférences de Marcel Lebrun, ce qui m’a permis de comprendre que la classe inversée est multiple et qu’elle n’est pas figée. Au départ, ma classe inversée était surtout basée sur un plan classique de capsule en amont du cours  puis de quiz et enfin de missions. C’est toujours le cas mais parfois je module en fonction des classes que j’ai, c’est à dire qu’ils peuvent gérer leurs travaux en toute autonomie si je sens qu’ils en sont capables et je ne suis plus du tout dans la même posture car je suis là juste pour réorienter, opérer des remédiations, proposer des alternatives mais en fait ils arrivent à avancer “presque” seuls sur certaines missions.

 


Que pensez-vous de l’intelligence artificielle en éducation ?


Je trouve le sujet passionnant mais je ne le maîtrise pas encore pour l’instant. Je fais partie d’un groupe d’échanges créé par François Bocquet sur Twitter dont le thème est justement l’IA et l’éducation. Je pense que ça ne peut être qu’un plus pour nous quand on voit les applications possibles en termes d’éducation et que de toute façon, on devra faire avec dans les années à venir. Très certainement il existe aussi un peu de crainte par rapport à l’intelligence artificielle, ce qui est tout à fait légitime mais justement je crois qu’il faut que nous soyons très informé pour pouvoir utiliser l’IA sans crainte et en tirer le meilleur parti car, pour moi, ça sera un bel atout dans l’éducation nationale.


Pensez-vous en faire usage dans votre travail ?


Je l’espère sincèrement mais pour l’instant c’est un peu tôt (pour moi en tout cas) car je manque de formation même si j’essaie de me documenter seule.


Avez-vous d’autres projets ?


J’ai un projet que je vais lancer dans peu de temps et qui me tient particulièrement à cœur car c’est un projet avec un collègue qui enseigne uniquement à des élèves sourds. Ils ont créé un livret à destination des professions de la relation client (donc les métiers pour lesquels je forme mes élèves) pour accueillir des clients sourds et nous allons mettre en place un partenariat pour que mes élèves puissent vendre ce livret aux commerçants de notre ville pour à la fois financer un projet avec la classe du lycée de Lyon et les sensibiliser au handicap. Ce genre de projet encore une fois n’est possible que grâce à l’utilisation d’outils numériques.

 

Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?


Question difficile car j’en utilise beaucoup et j’avoue qu’elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients mais tout de même l’application qui, pour moi, est essentielle maintenant, c’est Genially. C’est en effet, l’application de tous les possibles en termes de présentation, de ludification et même de prise en main par les élèves. Ce sont en plus des personnes qui sont toujours disponibles pour répondre à vos questions et en cela je trouve que c’est vraiment une application d’exception.