15/12/2020

Actualités numériques - Décembre 2020

Il a créé une entreprise sans bureau. 99,99 % en télétravail ! Il s’appelle Frédéric Plais et il a créé Platform.sh (et beaucoup d’autres succès mondiaux dans le domaine de la Tech.

Dans l’interview sur le podcast Happy Work, on découvre comment Frédéric Plais, français installé à San Francisco et CEO de Platform.sh  a créé une entreprise de plus de 200 salariés qui fonctionne depuis sa création, en 2014, en 100% télétravail.



Merci

Merci à Bill P. pour son aide dans la rédaction d’articles pour ce blog.

Si comme lui, vous voulez contribuer à ce blog contactez moi.

Actualités

Ça se passe en janvier 2021 

  • CES - Las Vegas - 6 au 9 janvier 2021 - virtuel
    C’est l'événement technologique le plus influent au monde - le terrain d'essai des technologies de pointe et des innovateurs mondiaux. C'est là que les plus grandes marques du monde font des affaires et rencontrent de nouveaux partenaires, et les innovateurs les plus pointus entrent en scène. Détenu et produit par la Consumer Technology Association (CTA) ®, CES présente tous les aspects du secteur technologique.

  • Digital Change - 27 et 28 janvier - Nantes 

Événement de référence sur la transformation numérique des entreprises, Digital Change se tiendra à Nantes. Fort du succès de ses quatre premières éditions, l’événement Digital Change va cette année encore plus loin pour aider toutes les entreprises à mieux comprendre et mener la transformation numérique qui touche leurs métiers et leurs organisations.



Les outils du mois by Bill : Google Meet



Google Meet (développé par Google pour remplacer Hangouts) est un service de messagerie instantanée et de visioconférence via internet ou depuis votre téléphone. Tout comme ses concurrents Zoom ou Skype.


Google Meet propose de discuter avec vos contacts via une messagerie instantanée, de réaliser des appels audio et vidéo, ou encore de partager des fichiers et ce, depuis le web ou via les applications sur votre téléphone.


La création de réunions est facilité, tout comme l’invitation de vos contacts : il suffit de transmettre un lien généré automatiquement depuis Google Agenda ou Gmail par exemple. Un code sera alors généré pour rejoindre une réunion vidéo planifiée. 


Les participants (contacts) ont juste besoin de posséder un compte Google et peuvent accueillir jusqu’à 100 participants gratuitement (150 pour les utilisateurs de la G Suite Business et 250 participants pour les utilisateurs de la G Suite Enterprise).


Principales fonctionnalités :


• Organisation d'un nombre illimité de visioconférences haute résolution

• Réunions sécurisées : les visioconférences sont chiffrées pendant le transfert et des mesures proactives de protection contre l'utilisation abusive vous permettent d'organiser des réunions en toute sécurité.

• Accès facile : partagez un lien permettant aux invités de participer d'un simple clic sur différents appareils.

• Partage de l'écran afin d'afficher des documents, des présentations, et bien plus encore.

• Suivi possible via les sous-titres en temps réel grâce à la technologie de reconnaissance vocale Google.


Vous pouvez retrouver Google Meet sur votre smartphone depuis le Playstore (téléphone sous Android) ou l’App Store (pour les Iphone).


Les 4 astuces pour organiser un projet avec Teams

Microsoft propose une solution de travail collaboratif. Elle est accessible gratuitement avec votre adresse académique.

Créer une équipe.
Lors de l’inscription, cocher l’option “pour le travail et les organisations” dans la section “Comment allez-vous utiliser Teams”.
Une fois connecté, installer l’appli. Teams va vous demander à créer une première équipe. Il s’agit d’un espace de travail où s'organisent les échanges avec vos collègues. C’est aussi accessible en ligne.

1- Attribuer des rôles.
Cliquez sur “Ajouter d’autres utilisateurs”. Renseigner les courriels de vos collègues (qui eux aussi créer leur compte Microsoft). Valider en cliquant sur “Ajouter”. Une fois que vos collègues ont accepté l’invitation, vous pouvez lancer des conférence audio ou vidéo dans l’onglet “Conversation”.
En attendant, cliquer sur les trois points à droite du nom de l’équipe. Choisir “Gérer l’équipe”. Activer les commandes “Membre”, puis sur “Propriétaire” sur la ligne de vos contacts. Attribuer lui (ou non) des droits d'administration sur le groupe.

2- Ajouter un canal.
Sélectionner “Ajouter un canal”. Insérer un nom et confirmer en cliquant sur “Ajouter”. Les interactions sont alors possibles.

3- Travailler à plusieurs
En cliquant sur l’onglet “Fichiers”, puis “Nouveau”, vous pouvez créer un document avec l’un des logiciels de la suite bureautique de Microsoft (Word, Powerpoint…. une fois le doc chargé ou créé vous pouvez le partager avec votre équipe et collaborer ensemble.

4- Lancer une conversation
Aller sur l’onglet “Fichier”. Passer le curseur sur le document et cliquer sur sur l’icône surmontée de trois points. Choisir “Epingler en tête de liste” pour que le document apparaisse en miniature en haut de la fenêtre. Pointer sur “Transformer en onglet”, si vous souhaitez lui consacrer une page.
Activer “Démarrer une réunion”. L’option est située au bout de la barre d’onglets. Cliquer sur “Ajouter un sujet” et indiquer le thème de la visio. Vos collègues reçoivent une notification dans “Publication”. Ils n’ont plus qu’à cliquer sur “Joindre” pour vous retrouver dans la réunion.

Le Hashtag du mois #IA

L’ #IntelligenceArtificielle fait partie des programmes. Si si ! Mais comment l’expliquer et le travailler ?

Voici un site pour expliquer l’Intelligence artificielle aux enfants.

 

Matériel 

Le micro

Pour faire des interviews, des podcasts, l’enregistrement de chant, il faut un micro. J’ai testé pour vous le TONOR TC30. C’est un micro destiné à l’enregistrement de la voix d’une personne. Il se connecte à l’ordinateur via un câble USB fourni. Il y a aussi un pied et un filtre anti-pop. Il est à condensateur et unidirectionnel. Le son qui en ressort est de très bonne qualité pour un prix très attractif.




L’interview de décembre

Christophe GILGER

Il est tombé dedans petit…


Un MO5 à 14 ans, son propre TO16 en fond de classe lors de sa première année en CM1/CM2 avec lequel les élèves mesuraient leurs progrès en dictée et de fil en aiguille… actuellement sur un poste d’ERUN (Enseignant Référent pour les Usages du Numérique) ! 

 

Bonjour Christophe ! C’est quoi un ERUN ? Comment le devient-on ?

 

Tout d’abord, que veut dire ERUN ? Enseignant Référent pour les Usages du Numérique. J’aime beaucoup l’introduction de ce terme “Usages” par rapport à notre ancienne dénomination, ATICE, car c’est là le cœur de notre métier. Notre rôle est bien de former, d’impulser, de faire découvrir des usages du numérique au service des disciplines de l’école primaire. La question des outils et de la technique arrivant pour moi au second plan. A partir du moment où l’on est convaincu que le numérique nous aide à être plus efficient en classe, nous aide à diversifier nos pratiques et nos approches, à différencier notre enseignement, la question de la formation technique ou du choix des outils n’est qu’une simple formalité.

Comment devient-on ERUN ? Un peu par hasard ! Pour ma part, j’ai commencé par le remplacement d’un ATICE pendant un congé maladie, puis j’ai été sollicité pour postuler sur ce poste et je ne le regrette pas ! La mission m’amenant à participer à concevoir et encadrer des formations, j’ai senti le besoin de passer le CAFIPEMF afin de me sentir légitime en tant que formateur mais surtout, me former à cette mission complexe. Enseigner à des adultes, même s’il y a des invariants entre tous les publics, demande tout de même une expertise différente.

 

C’est quoi une journée d’ERUN ?

 

Les journées d’ERUN ne se ressemblent pas et c’est ce qui fait l’intérêt et la richesse de notre travail. J’apprécie beaucoup la liberté que je peux avoir sur ce poste en termes d’initiatives et de projets, même si je m’inscris dans un travail d’équipe et fort heureusement ! J’ai la chance d’être au sein d’une circonscription où la question du numérique est systématiquement envisagée lorsque nous concevons nos formations, dans les réunions directeurs, lors des rencontres avec les municipalités… bref, de quoi bien s’occuper !

Je suis donc associé à de nombreux dispositifs de formation où nous intégrons le numérique au service des apprentissages et de projets que je suis auprès des collègues dans les classes.

J’apprécie tout particulièrement le travail avec les autres collègues ERUN du département. Nous formons une belle équipe et sommes complémentaires ce qui fait la force du groupe.

Je suis amené à travailler à l’Inspection, dans des écoles, à l’ESPE, dans tout le département et même au-delà. C’est une fonction où l’on est en contact avec des publics divers et variés ce qui fait que chaque jour est nouveau !

Il y a quand même un invariant, si, le café avec toute l’équipe, un moment convivial, mais aussi un moment de travail où nous pouvons échanger sur les dossiers en cours.

 

Qu’est-ce que le confinement a changé dans votre travail ?

 

Tout d’abord, je suis monté en compétences dans l’utilisation des outils de visioconférence. Nos missions sur le terrain se sont brutalement arrêtées et il a fallu tout repenser à distance et notamment l’accompagnement des collègues directrices et directeurs.

Nos dispositifs de formation ont dû être repensés car on ne peut plaquer un temps en présentiel en visio, toute une ingénierie de formation à laquelle nous n’étions pas habituées. Nous avons donc dû faire le deuil de certaines modalités de travail au profit d’autres.

Lors du confinement, les enseignants sont aussi montés en compétences et ont découvert des outils numériques qu’ils ne connaissaient pas ou qu’ils n’auraient même pas envisagés l’utilisation en temps normal. Du coup, depuis la rentrée scolaire, nous faisons le bilan des outils qui sont toujours utilisés et étudions avec les équipes comment rationaliser et uniformiser les usages au sein d’une école et notamment à travers les ENT. C’est un service pour lequel les enseignants n’étaient pas vraiment demandeurs auparavant, mais qui aujourd’hui, font écho à leur expérience et leur pratique. Du coup, j’accompagne les écoles à mener une réflexion sur leurs usages du numérique et j’étudie avec les équipes comment on pourrait déployer un ENT, non pas sur un plan technique, mais sur un plan pédagogique, avec les élèves, avec les parents, avec la municipalité, au service de chacun.

 

Vous êtes spécialisé dans les mathématiques. pouvez-vous nous parler de #mathenvie ?

 

Spécialiste est un bien grand terme ! Mais effectivement, cela fait plus de 3 ans que nous nous intéressons plus particulièrement à la résolution de problèmes et que notre réflexion s’étoffe au fil des mois : nous sommes passés d’activités pour rendre plus concrètes et vivantes les mathématiques à une méthode d’enseignement de la résolution de problèmes.

 

M@ths en-vie, c’est une façon originale d’aborder les mathématiques : motivante, ludique et en lien avec le quotidien des élèves. Ce dispositif a un double objectif :

  • Ancrer les mathématiques au réel afin d’améliorer la compréhension en résolution de problèmes.

  • Développer la perception des élèves sur les objets mathématiques qui nous entourent afin de susciter des questionnements mathématiques.

 

M@ths en-vie est né dans la circonscription de St Gervais/Pays du Mont-Blanc dans l’académie de Grenoble, initié par Carole Cortay et moi-même en octobre 2016.

Nous sommes partis d’un petit défi, réalisé entre deux classes du Québec, qui en fin d’année scolaire, s’envoyaient des photos de leur cour de récréation ou des rues proches de leur école dans lesquelles ils demandaient à la classe partenaire de retrouver des formes géométriques, des parallèles, des angles droits… Nous avons creusé cette idée qui nous paraissait fort pertinente et l’avons développée pour tous les domaines des mathématiques : les grandeurs et mesures, les nombres et calculs, l’espace et la géométrie bien sûr, et notamment au travers de la résolution de problèmes.

Utilisé en premier lieu comme support de formation en animation pédagogique auprès de 12 enseignants, il a tout de suite été adopté. Il s’est ensuite développé et diffusé au fil des mois via de nombreux relais associatifs, institutionnels et par la mise en œuvre de formations aux quatre coins de la France et même à l’étranger.

A ce jour, c’est un site avec de nombreuses ressources, des réseaux sociaux pour échanger, collaborer et mutualiser, des conférences, une méthode d’enseignement de la résolution de problèmes, un classeur d’activités, des logiciels, une association… et plein d’autres projets en perspective !

 

Pour toi, qu’est-ce que le numérique apporte à la pédagogie et en particulier dans l’enseignement des mathématiques ?

 

Je pense que l’arrivée du numérique oblige à repenser sa pédagogie si on souhaite pouvoir s’en saisir en classe. En effet, pour pouvoir se saisir des trois ordinateurs dont on dispose en fond de classe parce qu’on souhaite par exemple utiliser un logiciel de lecture ou faire de la production d’écrits, va amener l’enseignant à réfléchir sur sa façon de fonctionner au quotidien.


Les obstacles à l’intégration du numérique sont parfois d’ordre matériel, mais bien souvent, ils sont liés à la façon dont on envisage sa classe et comment on conduit son enseignement.


L’arrivée du numérique permet alors de réfléchir sur la différenciation, la personnalisation des parcours, l’autonomie, le statut de l’erreur…


Concernant les mathématiques, il existe de nombreux exerciseurs pour s'entraîner et automatiser, notamment en calculs, mais c’est bien l’enseignant qui apprend comment calculer, par des échanges de stratégies entre élèves, par la mise en oeuvre de techniques expertes… l’outil numérique n’étant qu’un prolongement du travail réalisé.


L’arrivée de l’intelligence artificielle offre de nouvelles perspectives (je pense notamment à Matador), mais l’IA n’est rien sans l’intervention de l’enseignant. Bref, l’ordinateur ne détrônera pas à mon sens l’intervention humaine dans l’enseignement.

 

Comment accompagnez-vous les enseignants vers de nouveaux outils numériques ?

 

En fait, je ne les accompagne pas vers de nouveaux outils, mais au travers de formations disciplinaires, vers de nouveaux usages du numérique. C’est donc dans le cadre de formations sur la fluence, le lexique, le calcul, la géographie que nous proposons, dans le cadre de démarches que nous souhaitons mettre en avant, des outils qui pourraient faciliter la tâche d’enseignement, que ce soient des outils pour lui ou des outils pour les élèves. Nous ne faisons donc pas une entrée par l’outil car cela effraie souvent, mais nous montrons l’intérêt de certains afin de répondre aux difficultés des élèves ou afin d’aider l’enseignant au quotidien. De plus, quoi de plus frustrant qu’une formation sur un outil dont on n’est pas persuadé de son intérêt !

 

Enfin pour terminer, quelle est votre appli préférée ?

 

Je n’ai pas d’application préférée car je pense que ce ne sont pas les outils qui font la pédagogie, mais la pédagogie qui s’appuie sur les outils. A savoir que parfois, les outils les plus modestes permettent des usages bien plus pertinents que certains plus élaborés et complexes.

Je crois beaucoup aux outils collaboratifs et au potentiel qu’ils peuvent apporter en classe. J’ai un petit faible tout de même pour Frampad qui permet de mettre en œuvre des situations en production d’écrits très riches. J’en veux pour exemple un projet auquel j’ai pu participer, initié par Jean-Paul Zampin, CPC dans notre circoncription, PoéTICE.


Merci pour cet échange.


Retrouvez Christophe Gilger !

Sur plusieurs canaux :

Par courriel : contact@classetice.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire